
Dans le secteur de l’automobile, le défi est d’obtenir une motorisation performante et écologique des véhicules. La production de véhicules à moteur électrique est une solution au problème des émissions de gaz à effet de serre. La notoriété des voitures électriques croît en France, malgré une faible part de marché. Comment se positionnent les producteurs français dans ce segment ?
Contribution des producteurs français
Les producteurs français tels que Renault, Peugeot, Citroën, etc. contribuent considérablement au marché de l’automobile électrique. En France par exemple, le modèle le plus vendu est la Renault Zoe (44 % de part du marché), suivie de modèles étrangers. Dans les pays de l’Union européenne, la France figure en bonne position.
Obstacles relatifs à la production des véhicules électriques
Si les voitures électriques ont un taux d’émission de gaz à effet de serre nul, plusieurs freins sont à relever. Une des limites est la faiblesse d’autonomie, qui réduit les distances parcourues avant les recharges. Il se pose également le problème de la durée de recharge et du nombre réduit des points de recharge pour soutenir un trafic routier important. Comme les deux-roues électriques, ces quatre-roues sont relativement plus chers que les modèles thermiques. Ces bémols alimentent la réticence de certains à se lancer dans la nouvelle expérience électrique. Les voitures avec moteur classique ne connaissent pas ces problèmes, d’où leur forte domination du marché de l’automobile.
Perspectives de l’automobile électrique
Le cabinet Accenture a réalisé des études sur le potentiel économique des véhicules électriques. Ceux-ci pourraient créer un nouveau marché dont le potentiel est estimé à 200 milliards d’euros. Ainsi, les sociétés productrices et distributrices d’énergie électrique pourront étendre leur clientèle. Les parcs automobiles par exemple pourraient en profiter. Cependant, ceci impliquera une forte demande en énergie électrique. Il faudra connaitre la source de l’énergie primaire. S’agira-t-il des énergies fossiles ? Si oui, alors le combat des émissions des gaz à effet de serre n’aura aucunement progressé. Les engins hybrides pourraient-ils calmer le jeu ?