Dans notre contexte écologique et économique tendu, la trottinette électrique nous a offert une vague de fraicheur : un appareil peu couteux, pouvant être utilisé par tous le monde, compactes et écologiques ! Les patinettes électriques peuvent ainsi se déplacer rapidement à travers les embouteillages, le tout sans pollution. Mais attention : ses petits appareils sont soumis à une réglementation de plus en plus forte. Pour vous éclairer sur le sujet et vous permettre de rouler en toute légalité, nous vous proposons un résumé des normes en vigueur s’appliquant aux trottinettes électriques.
On nous demande souvent comment : ou puis-je rouler avec ma trottinette, ou puis-je me stationner ? Qu’est ce que je risque si il me manque un phare… Les questions sur les trottinettes électriques sont nombreuses depuis qu’elles ont été incorporées au code de la route. Certains d’entre vous on sans doute déjà entendu parlé de limitation de vitesse à 25 km/h pour les véhicules autonomes, de la limitation à une personne sur appareil, des trottoirs… Il existe même des spécificités propres à certaines villes, avec des législations bien à elles ! Les autorités compétentes ont, sous certaines conditions, le droit d’autoriser ou non la circulation, voir même de la limiter comme c’est le cas à Paris (20 km/h max). Comment faire pour savoir comment se comporter et éviter les contraventions en trottinettes électriques ? Voyons tous cela ensemble !
Rouler en toute légalité avec ma trottinette électrique
Avec la montée du prix du pétrole, des grèves et des difficultés de circulation dans les plus grandes villes de France, c’est plus de 400 000 appareils électriques qui ont été vendus en 2019, en France. Depuis peu, on assiste à une hausse des accidents impliquant des patinettes électriques : c’est pourquoi le gouvernement à décidé durcir sa politique de régulation des appareils électriques individuels, dont font partis les trottinettes électrique, les hoverboards, les gyroroues et les skateboards électriques. On les appels désormais les EDPM. Leurs statut était jusqu’alors un peu bancale : certains associaient les trottinettes aux vélo, d’autres aux motos ! Il y a cependant du positif, les trottinettes ont maintenant le droit de rouler légalement dans l’espace publique. La vitesse maximum de ses appareils étant fixée à 25 km/h en agglomération !
En fonction des lieux ou vous circuler, des spécificités peuvent également s’appliquer. Par exemple, si votre appareil roule dans une zone limitée à 30 km/h, vous aurez le droit de circuler dans les deux sens : idem dans les zones de rencontre. Attention aux intersections et les priorités, vous devrez les appréhender comme si vous étiez sur un vélo. Pour les personnes en voiture ou en camionnette, vous pouvez, si la situation le permet, dépasser une trottinette électrique en chevauchant la ligne blanche de la route. Vous pouvez donc les considérer comme un vélo. Autre avantage des trottinettes électriques : vous pouvez les stationner sur le trottoir ! Attention cependant aux voles qui sont nombreux.
Trottinette électrique : 12 ans minimum !
Beaucoup de parents s’intéressent aux EDPM pour leurs enfants, sachez que pour conduire une trottinette électrique, vous devrez avoir 12 ans au minimum. Votre enfant devra respecter les normes et lois en vigueur tout en faisant attention aux autres. Il faut avoir confiance qu’une trottinette électrique n’est pas un jouet, la circulation est bien réelle ! Pas plus de deux sur les trottinettes, sous peine d’être sanctionné par les forces de police. Bien que votre enfant ne soit pas obligé de porter un casque lorsque qu’il utilise sa trottinette en ville, il devra s’équiper avec des objets de reconnaissance ou rétro réfléchissant : il faut absolument être vu par les autres !
En conclusion de cette article, nous vous invitons à vous tenir informé des risques pénales auxquels vous vous exposer en roulant en trottinettes : 11 euros si absence d’équipements obligatoires sur trottinette électrique, 35 euros pour conduite à deux, circulation hors des pistes, bandes cyclables lorsqu’elles existent. Un policier pourra même aller à 135 euros si vous ne respectez pas les 25 km/h de vitesse maximum.